Belle Mobilisation du collectif « La retraite, une affaire de jeunes »

Ca y est, le 23 septembre dernier, le coup d’envoi de la mobilisation dans la jeunesse a été donné dans cette bataille des retraites. Enfin, ce mouvement interprofessionnel  de défense de la retraite à 60 ans est en passe de devenir  un mouvement intergénérationnel avec des jeunes qui commencent à s’approprier les enjeux d’une telle contre-réforme.

A Strasbourg, le cortège des jeunes a doublé depuis la manifestation du 7 septembre dernier. C’est une première réussite.  L’objectif, pour les jeunes communistes du Bas-Rhin, sera d’enraciner et d’approfondir la mobilisation au sein de la Jeunesse de notre département. Ce qui appelle une poursuite du travail unitaire d’information sans bien sûr, mettre de côté  les drapeaux de la JC.

Plus que jamais, l’union de la jeunesse au  monde du travail pourra faire plier ce gouvernement méprisant… Les conditions  objective pour gagner sont réunies :

- Le mouvement est soutenu par près de 7 français sur 10 ( sondage CSA pour l’humanité).

- Près 3 jeunes sur 4 rejettent cette réforme scélérate.

- Le gouvernement, avec son président, piétine aux alentours de  trente pour cent d’opinion favorable. Ce gouvernement est donc impopulaire et illégitime.

De plus, la deuxième note de satisfaction que nous notons, est le fait qu’au niveau national, un nombre légèrement supérieur de manifestants – de 2.7 à 3 millions dans les rues- a exprimé son rejet contre cette réforme. Les chroniqueurs de la bourgeoisie ( du type Yves Thréard du figaro) ont noté un léger recul du taux de grévistes, ce qui permet au gouvernement de fanfaronner en clamant sur toutes les ondes que la mobilisation se « décélère » ( Luc Chatel sur RTL). C’est encore un mensonge car la troisième note de satisfaction que nous voyons, est le fait que la grève s’étend dans le secteur privé et notamment dans les secteurs industriels.

Tout cela  prouve que le mouvement s’ancre profondément dans le pays et se développe. Ce sont les événements majeur de ce jeudi 23 septembre.

Et maintenant quelles perspectives et quelles actions pour gagner ?

Deux journées d’action  ont été décidé par l’intersyndicale ( le samedi 2 octobre et le mardi 12 octobre).Face à la détermination de la droite et du MEDEF, il est clair que les manifestations ne suffiront pas.  Les perspectives d’un mouvement plus dur apparaissent. C’est comme cela que nous interprétons  l’appel de l’intersyndicale « De faire du mardi 12 octobre une nouvelle journée massive de grèves et de manifestations pendant le débat au Sénat (…)  si le Gouvernement restait intransigeant (…) il  porterait l’entière responsabilité des suites que les salariés et leurs organisations entendront donner au 12 octobre. » Nous espérons que les syndicats, la CGT en tête, travaillent dans cette direction. Comme le souligne Eric Aubain-le Monsieur Retraite de la CGT- dans son intervention à la fête de l’Huma «  ce n’est pas les grandes confédérations qui doivent  décréter ce mot d’ordre là de manière incantatoire, mais les travailleurs eux-mêmes dans leurs AGs que la CGT organise ». Espérons que dans quelques semaines, le niveau de conscience des travailleurs sera à ce niveau car ce  sont les travailleurs eux-mêmes qui auront le dernier mot !